
L'atelier technique visant à réviser et à harmoniser les normes professionnelles (OS) et les programmes d'études pour les services de sécurité, les soins aux personnes âgées et aux enfants, les services de coiffure et de beauté et les travaux de soudure et d'aluminium s'est terminé avec succès, marquant une étape importante dans l'amélioration du cadre de compétences des Ethiopiens. travailleurs migrants potentiels. L'atelier de 15 jours s'est tenu dans la ville d'Adama, en Éthiopie, du 16 au 30 avril 2024, et a réuni 28 participants des secteurs concernés, notamment des représentants du ministère du Travail et des Compétences (MoLS), des collèges d'EFTP, des experts de l'industrie, des rapatriés. , et des spécialistes du Kenya. L'objectif principal était de revoir et d'harmoniser les systèmes d'exploitation et les programmes d'études afin de mieux préparer les travailleurs éthiopiens à l'emploi local et à l'étranger.
L'atelier s'inscrivait dans le cadre des efforts plus larges déployés par le gouvernement éthiopien, avec le soutien du programme de l'OIT pour une meilleure gestion régionale des migrations (BRMM), visant à aligner les programmes de formation sur les normes internationales et l'évolution des demandes du marché du travail local et étranger. Cette initiative est essentielle, étant donné que l’Éthiopie est un pays d’origine, de transit et de destination majeur pour les migrants, avec plus de centaines et de milliers d’Éthiopiens migrant régulièrement à l’étranger au cours des 10 derniers mois à la recherche de meilleures opportunités d’emploi. En conséquence, le gouvernement éthiopien, en partenariat avec des organisations internationales telles que l'OIT, s'efforce de faciliter une migration de travail sûre, ordonnée et régulière pour ces travailleurs, en veillant à ce qu'ils possèdent les compétences requises et que leurs droits et leur dignité soient protégés à l'étranger.
L'atelier a été précédé d'un exercice de cartographie de comparabilité de l'OS éthiopien avec celui d'autres pays1 dans le but d'identifier les lacunes et les écarts par rapport à la dynamique du marché et aux normes professionnelles en vigueur. Sur la base de ces résultats, le système d'exploitation éthiopien pour les quatre professions a été révisé et harmonisé pour s'aligner sur celui d'autres pays afin de garantir la comparabilité et de répondre à la demande actuelle du marché. Le SO harmonisé a en outre éclairé la révision et l’harmonisation du programme de formation pour les professions cibles. Une étape importante comprend l’intégration de la formation préalable au départ et aux compétences de vie, des compétences linguistiques (arabe et anglais) ainsi que des compétences en matière d’entrepreneuriat et de littératie financière au sein du système d’exploitation et du programme d’études. La participation et l'implication des experts kenyans ont été particulièrement précieuses, car ils ont partagé leurs idées et leurs meilleures pratiques issues de leur expérience avec des programmes de formation similaires, contribuant ainsi à harmoniser les programmes d'études éthiopiens avec les normes internationales.
À l’avenir, le programme d’études révisé et harmonisé éclairera l’élaboration de matériels d’enseignement, de formation et d’apprentissage (TTLM) et d’outils d’évaluation des compétences professionnelles prévus pour avoir lieu en juillet 2024.
L'harmonisation des normes de compétences et des programmes d'études est l'un des outils qui facilitent la comparabilité des systèmes éducatifs, permettant aux systèmes de formation de différents pays d'offrir des qualifications comparables. En conséquence, si cela est combiné à un partenariat pour le développement des compétences, dans le contexte de la migration de main-d’œuvre, il est possible de parvenir à la portabilité des aptitudes, des compétences et des qualifications. Alors que l’Éthiopie s’efforce de se positionner sur le marché du travail mondial, elle entend garantir que la qualité et les normes de formation soient non seulement adaptées à l’évolution des marchés du travail locaux et étrangers, mais également comparables à celles d’autres pays aux bonnes pratiques.
À la suite de l'atelier, les nouveaux programmes d'études et normes professionnelles devraient améliorer considérablement l'employabilité des travailleurs éthiopiens, tant au niveau local qu'international. En alignant les programmes de formation sur les demandes des pays de destination, l'atelier répond non seulement aux besoins immédiats du marché du travail, mais contribue également à l'objectif à long terme consistant à stimuler la croissance économique et le développement en Éthiopie. Le succès de cet atelier souligne l'importance des efforts de collaboration pour améliorer le développement des compétences et promouvoir des pratiques de migration sûres et productives.