De nombreux pays d’Europe et d’ailleurs sont confrontés à de graves pénuries de main-d’œuvre et considèrent l’immigration comme une option politique pour soutenir et soutenir la croissance économique, parallèlement aux efforts visant à recycler les travailleurs locaux et à améliorer la productivité. Dans le même temps, les pays à revenu faible ou intermédiaire, dont la population connaît une croissance rapide, étudient les moyens de mieux relier leurs nationaux aux opportunités économiques nationales et étrangères. Les voies de migration légale qui relient les chômeurs de ces pays à des emplois difficiles à pourvoir à l’étranger suscitent donc un intérêt croissant dans les pays d’origine et de destination.
Toutefois, jusqu’à présent, les projets de mobilité basés sur l’emploi et les compétences ont rencontré des difficultés pour concrétiser pleinement les avantages escomptés. Il s’agit notamment des difficultés à mettre en place l’infrastructure du projet et à obtenir la participation du secteur privé. En conséquence, beaucoup ont facilité le déplacement d’un petit nombre de personnes.
Cette note d'orientation explore les arguments en faveur de projets de mobilité basés sur l'emploi et les compétences, en examinant comment différents types de coopération peuvent soutenir les voies de migration légale, ainsi que les défis communs auxquels ces projets sont confrontés. La note aborde également les stratégies permettant de réaliser des économies d'échelle et la valeur unique de ces projets, notamment la possibilité qu'ils offrent de tester de nouveaux couloirs de migration ou de nouveaux modèles de recrutement, tout en élargissant les opportunités de coopération avec les pays partenaires.